Cet ordre, cette injonction à être heureux finit par nous rendre coupable de ne pas y parvenir.
On nous dit qu’il est à portée de main, qu’il suffit de le vouloir, qu’il est en nous.
On nous dit qu’il suffirait de méditer, de faire du yoga, d’ouvrir nos chakras, de voir du monde, de faire des activités, tout un tas de conseils qui nous culpabilisent si nous ne sommes pas heureux.
Pour autant, il y a sûrement une recette, car certains y parviennent.
Mais nombre de critères, de facteurs extérieurs, comptent tels que la famille dans laquelle nous sommes nés, l’environnement dans lequel nous vivons, nos moyens financiers, etc.
Alors, comment faire pour nous sentir bien ?
On nous dit d’écouter nos ressentis, nos émotions. On nous de voir le verre à moitié plein, … pourtant l’émotionnel doit s’exprimer et doit s’exprimer en vérité ?
Le bonheur, un état éphémère
Et puis nous sommes tous différents. Certains cherchent le calme, tandis que d’autres recherchent les rencontres. Chacun possède sa vision du bonheur. Il ne peut donc pas y avoir de recettes toutes faites !
Le bonheur n’est pas un lingot d’or, et sûrement pas un état permanent.
C’est une pluie de paillettes occasionnelles et aléatoires. Des étincelles, des papillons, des étoiles dans votre ciel.
Pour reconnaître ou pour connaître le bonheur, il faut peut-être cesser de penser qu’on doit chercher. Il faut arrêter de penser qu’il nous faut faire quelque chose de particulier, changer d’emploi ou trouver l’amour, perdre du poids, ou avoir beaucoup d’argent.
Il faut peut-être se faire à l’idée que le bonheur est en état d’être, un état d’âme, qu’il est sûrement déjà en nous, mais que nos agitations nous empêchent de le ressentir, de l’entendre. Il est étouffé par nos peurs, nos espoirs et nos préjugés. Apprenons à cesser nos ruminations sur le passé au sur nos inquiétudes. La véritable nature humaine depuis l’enfance depuis la naissance est celle du bonheur.